La lombalgie, ou plus communément appelé mal de dos, peut résulter de nombreuses blessures, affections ou maladies différentes – le plus souvent, une blessure aux muscles ou aux tendons du dos.
La douleur peut varier de légère à sévère. Dans certains cas, la douleur peut rendre difficile ou impossible la marche, le sommeil, le travail ou les activités quotidiennes.
Habituellement, la douleur au bas du dos s’améliore avec le repos, les analgésiques et la physiothérapie. Certaines blessures et affections du dos nécessitent une intervention plus agressive tel que l’injection ou la chirurgie.
Environ quatre personnes sur cinq souffrent de douleurs lombaires à un moment ou un autre de leur vie. C’est l’une des raisons les plus courantes pour lesquelles les gens consultent les physiothérapeutes.
Les symptômes de lombalgie peuvent apparaître soudainement ou apparaître progressivement ou peut être présente depuis très longtemps (douleur chronique). Parfois, la douleur survient après un événement spécifique, comme se pencher pour ramasser quelque chose. D’autres fois, vous ne savez peut-être pas ce qui a causé la douleur.

La douleur peut être vive ou sourde et douloureuse, et elle peut irradier vers vos fesses ou vers l’arrière de vos jambes (sciatique). Si vous vous fatiguez le dos pendant une activité, vous entendrez peut-être un « pop » lorsque cela s’est produit. La douleur est souvent pire dans certaines positions (comme se pencher) et s’améliore lorsque vous vous allongez.
De nombreuses personnes souffrant de maux de dos ont du mal à se tenir debout. Vous pouvez vous tenir « tordu » ou penché, avec votre torse sur le côté plutôt qu’aligné avec votre colonne vertébrale. Le bas de votre dos peut sembler plat au lieu d’être courbé.
D’autres symptômes de lombalgie comprennent la raideur et les spasmes musculaires.

Qu’est-ce qui cause les douleurs lombaires ?

• Entorses : Les entorses au dos sont la cause la plus courante de maux de dos.
• Fractures : les os de la colonne vertébrale peuvent se briser lors d’un accident, comme un accident de voiture ou une chute.
• Problèmes discale : Les disques amortissent les vertèbres (petits os de la colonne vertébrale). Les disques peuvent gonfler de leur position dans la colonne vertébrale et appuyer sur un nerf. Ils peuvent aussi se déchirer (hernie discale). Avec l’âge, les disques peuvent devenir plus plats et offrir moins de protection (arthrose).
• Problèmes structurels : Une condition appelée sténose vertébrale se produit lorsque la colonne vertébrale est trop étroite pour la moelle épinière. Quelque chose qui pince la moelle épinière peut provoquer de graves douleurs du nerf sciatique et des douleurs lombaires.
• Arthrite : L’arthrose est le type d’arthrite le plus courant qui cause des douleurs lombaires.
• Maladie : les tumeurs de la colonne vertébrale, les infections et plusieurs types de cancer peuvent causer des maux de dos. D’autres conditions peuvent également causer des maux de dos. Ceux-ci comprennent les calculs rénaux et l’anévrisme de l’aorte abdominale.
• Spondylolisthésis : cette condition fait glisser les vertèbres de la colonne vertébrale hors de leur place.

Comment diagnostique-t-on les douleurs lombaires ?

Votre physiothérapeute ou votre médecin vous posera des questions sur vos symptômes et fera un examen de physiothérapie. Pour vérifier s’il y a des fractures ou d’autres dommages, votre physiothérapeute ou votre médecin peut ordonner des examens d’imagerie. Ces études aident votre physiothérapeute à voir des images claires de vos vertèbres, disques, muscles, ligaments et tendons.
Selon la cause de la douleur, votre physiothérapeute peut également vous suggérer de demander des analyses de sang ou des analyses d’urine. Les tests sanguins peuvent détecter des marqueurs génétiques pour certaines conditions qui causent des maux de dos (comme la spondylarthrite ankylosante). Les tests d’urine vérifient les calculs rénaux, qui provoquent des douleurs dans le flanc (les côtés du bas du dos).

Quels sont les traitements pour les douleurs lombaires en physiothérapie ?

La Méthode McKenzie : Cette méthode de traitement, centrée sur la participation active du patient, a convaincu de nombreux praticiens dans le monde entier. Elle peut être utilisée pour l’évaluation, le traitement, l’éducation et l’accession à l’autonomie des patients souffrant de douleurs au niveau du dos, du cou et des membres.

Le concept Mulligan : Cette approche de traitement, d’entre autre, les douleurs lombaires de la colonne vertébrale, consiste en l’application simultanée d’un mouvement accessoire passif par le physiothérapeute et un mouvement physiologique actif généré par le patient. Les effets immédiats de ces techniques sont expliquées par la correction de altérations de la position articulaire et par des effets neurophysiologiques qui ont été prouvées par des recherches scientifiques publiées dans les meilleures revues internationales.
La traction mécanique lombaire : La thérapie de traction pour la décompression spinale est une thérapie efficace pour le traitement de la douleur au bas du dos et du nerf sciatique causée par des disques herniés ou détériorés. Pour la majorité des patients, la thérapie de décompression rachidienne réduit leur douleur et leur permet de revenir à un mode de vie plus actif. Également appelée thérapie de décompression non chirurgicale, la traction spinale fonctionne en augmentant l’espace entre les vertèbres, ce qui diminue la pression sur les disques intervertébraux et les racines nerveuses qu’ils touchent. La thérapie de décompression rachidienne aide également les muscles à s’étirer et à se détendre, ce qui peut réduire les spasmes musculaires (spasmes du dos) qui irritent les nerfs et causent la douleur.

La physiothérapie sportive : Après avoir contrôlé la douleur lombaire, le physiothérapeute vous montrera des exercices thérapeutiques pour augmenter la flexibilité lombaire, la force lombaire et abdominal et l’endurance musculaire.

Puis-je prévenir les douleurs lombaires ?

Pour réduire votre risque de blessure au dos, vous devez :
• Maintenir un poids santé
• Maintenez la souplesse et la force de la colonne lombaire grâce à des exercices guidés par la physiothérapie.
• Adoptez une bonne mécanique corporelle : demandez à votre physiothérapeute de vous montrer la bonne mécanique corporelle lorsque vous vous levez et vous asseyez.